La Bretagne
(avril 2018): Airvault (Deux-Sèvres)
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avec ... Yves
Quelques jours de dépaysement.
Prendre la route un dimanche, éviter les autoroutes ... l'idée : être
tranquille, musarder, le 15 avril.
Une première halte pour le repas méridien ... quoi de plus calme qu'un cimetière
?
Sur un mur, un face à face avec une petite araignée : de la famille des
Lycosidae, et du genre Pardosa.
La posture d'intimidation : l'araignée dresse son abdomen à la verticale.
Même pas peur ... !
Pour compagnie, le Tarier pâtre,
un mâle, mais qui ne s'approche pas trop.
Airvault
(534km)
C'est bien joli de regarder de tous côté, paysages, oiseaux, monuments ...
On en oublie les différents voyants du tableau de bord, dont celui du niveau de
carburant !!;o((
Alerté par les "ratés" du moteur ... heureusement, une station service est à 4km
de là !
Remarque :
Le trajet est rendu "pénible" par les multiples limitations de vitesse qui se
succèdent et ne se ressemblent pas.
Les nombreux radars fixes sont presque une obsession !
Ce sera donc au village d'Airvault, dans le département des
Deux-Sèvres (79) que je termine mon étape.
Le soir venu (20h30) je fais un tour dans le village ...
Le blason (ci-dessus) avec ses 3 merlettes et ses couleurs :
Le bleu (azur) symbolise la beauté, la fidélité et la persévérance,
tandis que le blanc (argent) traduit la netteté, la pureté et la sagesse.
Je note d'ailleurs la localisation des toilettes publiques ... au cas où !
Les rues sont désertes, mais c'est un "repérage" pour le lendemain.
La halle, reconstruite au XIXème siècle sur l'emplacement de l'ancienne datant
de la fin du moyen-âge.
Quelques maisons à colombages, une église abbatiale ...
qui mérite une autre visite.
La statue équestre en partie détruite reste une énigme (Charlemagne ... ou
autres ?)
Au-dessus de la porte centrale, les 24 Vieillards de l'Apocalypse (reconstitués
à partir d'un moulage)
Mais il se fait de plus en plus tard ...
et il est temps de penser à la nuit ... en passant vers ce château du XIXème
siècle.
(425m² habitables, 7 chambres, 2 salles de bain, sur un terrain de 5000m² ... à
vendre pour 440 000€)
Le lendemain matin, j'avais repéré cet escalier la veille, je prends un peu de
hauteur !
Les Pigeons ramiers sont
nombreux à avoir élu domicile dans le village.
Un magnifique cheval représenté par une artiste locale.
Cette auberge va être réhabilitée en "village d'artisans d'arts"
Je vais prendre un café matinal près de là :
avec un "tenancier" qui ne se contente pas de servir, mais fait la conversation.
Quand j'ai pris cette photo, j'ai pensé à plusieurs choses ...
Loïc, un temps, avait envisagé d'être gendarme !
Mais il semble désormais que le métier n'est pas à la hauteur des aspirations
(ou besoins) populaires.
"On" demande aux gendarmes plus de répressions que de préventions.
Quant à la circulation automobile, c'est devenu le théâtre d'un racket d'état !
(ce voyage m'a valu 1 "excès de vitesse", 1 "soi-disant" feu rouge : 2x90€ et 5
points)
Bref !
en cette matinée sans soucis, j'erre avec plaisir (comme un touriste)
La rencontre avec un employé municipal obligeant et serviable m'aiguille vers
l'Ancien château.
Sur les toits, c'est l'affrontement entre
Pigeons ramiers.
Accès par la tour-porte, de ce château dont la construction à débutée au XIème
siècle.
Une joyeuse bande de Chardonnerets élégants
m'accueille.
Le château a été incendié en 1569, puis abandonné par les seigneurs locaux.
Cet ensemble est désormais une propriété privée, incluant un gite avec 5
chambres d'hôtes.
Jolie perspective sur les toits variés du village.
Mais il faut bien de temps en temps redescendre de ses hauteurs ! ?
Ceci pour admirer l'architecture de l'église abbatiale St Pierre, fréquentée
aussi par les Tourterelles turques.
Sur les vieux murs de belles plantes s'épanouissent ...
La Giroflée des murailles,
ou Ravenelle,
Erysimum cheiri, de la famille des Brassicaceae.
C'est un édifice roman daté du XIème et XIIIème siècle (bien modifié depuis).
Les portes sont ouvertes, allons voir l'intérieur, imposant.
A l'époque, les murs étaient entièrement peints.
L'Aigle-lutrin, du XVIIème en chêne sculpté ...
L'aigle symbolise le bien terrassant le mal, un serpent à tête d'oiseau (dans
ses serres).
Une symbolique qui n'a rien de naturaliste ...
Nouvelle rencontre avec l'employé municipal (photographe durant ses loisirs),
qui me signale les détails sur la façade voisine, en face de l'église.
Il aurait été dommage de rater ces sculptures, témoignant d'un soucis
d'ornement.
On poursuit vers Riec-sur-Belon ?
Ou bien ...
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Naturellement vôtres
Yves et Loïc