Champagne-Ardenne ...
(février 2016)
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Avec Yves
Une envie d'aller voir plus loin que mon balcon ...
Au petit matin, un ciel à peine voilé, une pleine lune qui s'attarde.
Un petit tour vers l'observatoire ... Foulques
macroules et Canards siffleurs.
Arbustes en fleurs ...
Pour la promenade matinale, la digue cernant ce réservoir-Marne.
Nous sommes au bord du plus grand lac artificiel de France (48 km²).
Le téléobjectif permet d'isoler quelques détails du paysage.
La photographie, c'est aussi un regard esthétique, même s'il est artificiel.
Une Buse variable patiente sur
le panneau suggérant de ne pas stationner.
Un Héron cendré perché sur une
patte et sur son rocher.
Il sera d'ailleurs à la même place à mon retour ...
Il n'y a pas foule, mais la promenade est agréable.
Une Grande aigrette.
Soleil, pas de vent, mais température fraiche.
Un petit coin à volatiles :
Cygne tuberculé,
Sarcelle d'hiver,
Canard siffleur,
Grande aigrette,
Canard colvert.
On ne peut guère imaginer cette étendue en saison estivale ...
Un Courlis cendré en vol qui
s'annonce par ses cris typiques, et un Cygne
tuberculé.
Une pause en milieu de matinée ... et prêt pour une nouvelle excursion.
A noter, la maison de l'eau située à proximité, est fermée.
Au départ, il y a deux possibilités ... dont une est aléatoire !
Hurlements humains, coups de fusil, aboiements des chiens ... les abusagers de
la nature en action.
Ce sera donc le circuit menant aux étangs que je "choisirais" !
Dans la haie, Rougegorge familier,
Merle noir.
J'avais chaussé mes bottes, et ce fut judicieux.
Un observatoire au bord de l'Étang des Landres.
Rien, ou presque à observer, sinon respecter le silence.
Foulque macroule et
Cygne tuberculé.
En sortant de l'observatoire, un Rougegorge
familier chante.
On entend le cri plaintif du Pic noir.
Un second observatoire, cette fois ci sur l'Étang du grand Coulon.
L'étang est en assec, l'eau présente vient des pluies abondantes des jours
précédents.
Malheureusement donc, les oiseaux sont très loin ...
A part ceux-ci, moins pacifiques et plus bruyants.
Héron cendré,
Cynorrhodon
(peut aussi s'écrire avec un seul r), Grive
musicienne.
Une nature encore un peu trop hivernale, une faune trop rare.
Après le "repas" de midi, je reprends la route ...
Le Lac du Der-Chantecoq (de son vrai nom) sert de réservoir pour écrêter le niveau de la Marne.
Ce canal permet de restituer l'eau à la rivière qui ira rejoindre la Seine.
En route, un nouveau vol de Grues cendrées.
Durant mon séjour, je n'en verrais aucun posée pour se nourrir.
Quelques images en passant, dont la mairie de St Rémy en Bouzemont.
Des Chevreuils dans un pré :
le bois qui sert de refuge n'est pas loin !
Ils sont quand même inquiets ... je les laisse à leur nourriture.
C'est plat, droit avec UN petit arbre !
D'énormes silos pour rompre la monotonie du paysage.
Je crois que la rivière est la Voire : on constate bien que le sol est lessivé
et transporté ... ailleurs !
Brienne le Château et son ... château qui a abrité Napoléon.
Au bord d'une route, la Grande aigrette.
C'est vous dire qu'un rien m'arrête dans ma progression !
Ma destination, le Bassin d'Amance qui fait partie du
réservoir-Aube.
C'est un "petit" (5 km²) lac artificiel, réservé au motonautisme en saison
touristique.
Il y a un observatoire assez bien placé qui vaut le détour.
En compagnie d'un ornithologue régional, nous deviserons ... oiseaux !
Un Héron cendré, toujours
aussi immobile que les autres !
Les Sarcelles d'hiver font
entendre de temps en temps leurs petits cris métalliques.
Une vue à partir de l'observatoire.
Des centaines de Vanneaux huppés,
qui parfois s'envolent tous ensemble.
Là aussi, un mystérieux signal les dérange, sans aucun prédateur aux environs ?
Devant nous, ils sont en compagnie d'un
Courlis cendré.
Une espèce en régression pour ce limicole.
Sinon ... Fuligule morillon,
Grèbe huppé,
Harle bièvre et
Tadorne de Belon.
Là aussi, la plupart des oiseaux est bien lointaine ...
On note le passage d'un Ragondin.
Une Grande aigrette ...
qui a une prestigieuse voisine, la Spatule
blanche.
Encore une espèce que l'on considère "en danger" ... la liste est vraiment trop
longue !
Environ 600 couples en France.
Un bon moment passé à l'observation en bonne compagnie !
C'est un plaisir que ces espaces laissés à la
nature, même si ce n'est que durant une saison hivernale.
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Naturellement vôtres
Yves et Loïc