La Chartreuse (juin 2019):  page 3/5

avec ... Yves

Quelques jours de dépaysement.


Après le repas, de cet après-midi du 8 juin, nous reprenons notre excursion.

Elle est venu tout seul faire un selfie !
Une femelle de Syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, de la famille des Syrphidae.

La Thécla de la Ronce, Callophrys rubi, de la famille des Lycaenidae.
La chenille qui se développe sur les genêts, ronces ... hiverne.


Le Tofieldie à calicule, Tofieldia calyculata, famille des Tofieldiaceae (parfois classée parmi les Liliaceae)
Une plante des zones humides ... ici le long d'un ruissellement.


Sur le tronc d'un pin ...
La Rhagie inquisitrice, Rhagium inquisitor, de la famille des Cerambycidae (Longicornes)

La larve vit sur les conifères et seulement sous l'écorce de bois morts.
Ce n'est que la deuxième année que le larve se construira une loge pour entamer sa mutation en imago.


Nous nous déplaçons vers un autre site, côté Savoie, toujours près du col.



La Néottie nid d'oiseau, Neottia nidus-avis, de la famille des Orchidaceae.
Un nom bizarre en raison de l'enchevêtrement des racines qui peut faire penser à un nid d'oiseau.
Pas de chlorophylle, donc pas de photosynthèse : les sucres sont fournis par un champignon.


Le Saltique cuivré, Heliophanus cupreus, de la famille des Salticidae.
C'est une femelle, avec ses pédipalpes jaunes, les pattes jaunes rayées de noir..


Il ne faut pas trop lever les yeux ... sinon on se sent vraiment très petit !



Une femelle de la Bordure ensanglantée, Diacrisia sannio, de la famille des Erebidae.
Une ou deux générations, c'est la chenille polyphage qui hiverne.

Pour vous montrer cette "Écaille roussette" dans tous ses états ... femelle, mâle et chenille.


Un stade juvénile d'un mâle de la Decticelle cendrée, Pholidoptera griseoaptera,  famille des Tettigoniidae.

Pour vous montrer quand le petit sera grand ... à St Jean le Vieux le 5 octobre 2015.


Jean-Claude et Floriane nous ayant quitté, nous continuons sur des pentes en "hors piste".

L'Ophrys mouche, Ophrys insectifera. (Ophrus évoque le sourcil)

Une Blatte sylvestre, Ectobius sylvestris, Dictyoptère de la famille des Blattellidae.
On peut la rencontrer de mai à septembre, se nourrissant de débris végétaux.
Les oeufs sont pondus dans une oothèque transportée par le femelle.


Au cœur de la Gentiane acaule, Gentiana acaulis,
Malgré son nom (acaule) cette gentiane à une queue, certes courte, mais munie de 2 ou 4 feuilles.


La Céphalanthère à longues feuilles ...

Un sous-bois sympa  ...

Un "massif" de Sabots de Vénus.

On ne se lasse pas de cette plante assez atypique dans la flore française.

Il faudrait vraiment que chacun connaisse et respecte notre flore ...

Quelques pieds d'Ophrys mouche ...

Nous regagnons la route du col, pour examiner le talus bien exposé.


La Gymnadénie moucheron, Gymnadenia conopsea.
Chaque fleur de l'épi a un long éperon mauve, arqué vers le bas.


L'Homme-pendu, Orchis anthropophora ...

L'Ophrys bourdon, Ophrys fuciflora ...

Peut être une chenille du genre Orthosia, famille des Noctuidae ?

L'Ophrys petite araignée, Ophrys araneola ...

Une orchidée qui se plait en pleine lumière.

Une floraison précoce, de la mi-mars, jusqu'à début juin.

Une des raisons pour arrêter de faucher les talus en bord de route, sans utilité !

Une "Punaise des céréales ",  Aelia acuminata, de la famille des Pentatomidae.

Un dernier Ophrys mouche, pour terminer les images de ce lieu ... magique !
Merci à Floriane, Jean-Claude et Yann pour ces instants ...


Vers le ruisseau du Cozon ? page 4/5
Ou bien ...
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Naturellement vôtres
Yves et Loïc