Avec Yves et Loïc
Les Vacances ... l'occasion d'aller voir "ailleurs".
Nous rencontrons souvent ces belles demeures à l'abandon ...
Donc dernière destination italienne, Asti célèbre pour ses vins et bien connue des cruciverbistes.
Nous sommes de nouveau dans le Piémont, et dans la plaine du Pô.
Nous trouvons à nous garer à proximité de la Piazza Vittorio Alfreri.
la place incontournable de la vieille ville, la Piazza san Secondo, du nom du Saint patron de la ville :
Palazzo civico,en haut à gauche, l'église de San Secondo (XIIIème).
qui invite à entrer ...
impressionnantes ces fresques ... (pour ceux qui ont déjà repeint un plafond, on peut imaginer !)
La Tour Troiana (XIIIème) visitable ... mais pas ce jour.
la Fontaine de l'aqueduc de Materno Giribaldi (1908).
Sinon, une ville encombrée de véhicules, une circulation pénible.
(les passages pour piétons semblent assez symboliques en Italie)
La Torre Comentina et le Palazzo Medici.
Avec ses 38,55 m, c'est la plus haute tour du Piémont (3,32 m à la base).
Bon, c'est rassurant, le calendrier 2014 est déjà en vente : pas de fin du monde prévue donc.
toujours ces beaux ouvrages : on admire le geste ... pas forcément les messages !
Ces églises ont quand même été construites sans les moyens modernes.
juste parce que c'est "graphique".
l'église de Santa Caterina de style baroque.
On ne peut pas terminer la visita de la ville sans admirer la Cathédrale Santa Maria Assunta.
l'entrée latérale qui date de 1470.
A l'intérieur, c'est magnifique : les nombreuses fresques ornent murs et plafond.
au fil des ans les artistes se sont succédés pour une "décoration" de toute beauté.
Les détails, les couleurs ...
fin de la visite ...
Le temps se gâte, comme on dit !
Comme il est tard, nous allons au camping (23 €) à quelques kms de là.
Nous préférons ne pas nous garer sur l'herbe !
Le lendemain, nous reprenons notre périple, pour le retour.
Via Cuneo, puis la haute vallée de la Stura di Demonte.
Tout le long de nos trajets ... impossible de remplacer notre bouteille de gaz vide !
Avec les montagnes, nous retrouvons un temps maussade et froid ...
les montagnes restent belles, quand même.
Un arrêt au Fort de Vinadio (Forte Albertino).
construit en 1834 (prison, dépôt d'artillerie).
Sur la route du Colle della de Maddalena (Col de Larche), un coucou aux Marmottes.
sur les traces d'Hannibal en 218 av. J.C. ?
Le col se situe à 1991 m d'altitude ... c'est hivernal !
Sans chauffage ... nous continuons notre retour en France.
Ce sera à Barcelonnette (04) qu'après quatre tentatives nous disposons enfin d'un chauffage !
Et donc, direction le Col de Vars qui donne accès au Queyras : altitude 2109 m
Où nous pouvons nous installer ... il neige et c'est venté.
Loïc plus courageux que moi, brave les intempéries pour prendre de la hauteur.
La montagne, c'est quand même un spectacle qui rend humble.
Lorsque le lendemain, nous reprenons notre bonhomme de chemin,
nous sommes intrigués par l'étrange manège de deux Pipits spioncelles au bord de la route.
Une "danse" ... sans se préoccuper de notre présence.
Un oiseau qui niche en montagne, et redescend dans les plaines en hiver.
Les Marmottes qui doivent trouver que l'hiver dure.
la neige leur laisse peu d'endroit pour se nourrir.
ce mammifère de la famille des Sciuridés, grignote aussi des vers et des coléoptères.
dans la vallée de la Durance.
Une halte près d'un plan d'eau au Monêtier-les-Bains.
Un Hétéroptère, la Punaise à damier, Spilostethus saxatilis.
Les Crocus de printemps, Crocus vernus, parsèment les espaces déneigés.
nommé également Crocus de Naples.
Les Lichens sont en pleine forme ...
Probablement Physcia stellaris.
Les Tussilages, épanouis en milieu humide ... heu ! ces photos sont faites sous la pluie !
le Crocus printanier, au pistil orange, plus long que les étamines jaunes.
Après une halte de réconfort au Col du Lautaret,
nous constatons que le Col du Galibier est fermé à la circulation.
Nous continuons donc dans la vallée de la Romanche, direction Grenoble.
Une belle rencontre : une troupe de mâles (boucs) de Bouquetins des Alpes nous attend.
Ils sont descendus au niveau de la route ...
Pour eux, contrairement aux chamois, la marche dans la neige est difficile (à cause du poids).
Un Bovidé de la sous-famille des Caprinés (comme la chèvre).
Les femelles mettent bas en mai-juin, et doivent s'être isolées.
Le rut s'est passé en décembre-janvier, la gestation est de 5 mois 1/2.
Merci à eux, de leur présence ...
Apprécions une dernière fois ces paysages de neige ...
Le Pétasite paradoxal, qui tapisse certains talus libérés de la neige.
Le retour par la Parc Naturel régional du Massif des Bauges (73) ... très vert !
Une activité agricole très présente (la Tome des Bauges ...).
Au loin, peut-être le Grand Colombier ?
Une rencontre insolite : l'Hermine, Mustela eminea.
Elle est en tenue d'été ... tout en gardant l'extrémité de la queue noire.
Blanche en hiver, elle mue pour la saison des amours.
C'est aussi l'époque où sa curiosité permet de l'observer plus courrament.
Après quelques instants elle se dirige sous le camion ...
Un bon moment que nous offre cet animal vif et beau.
Aillon-le-Jeune : ça change de St Jean le Vieux !
Nous nous installons sur une aire, pour y passer la nuit, la dernière de notre voyage.
Un lendemain pluvieux pour le dernier tronçon de notre parcours.
en passant par St Jean le Chevelu !!!!
à bientôt pour d'autres horizons.
Retour vers le sommaire des récits de voyages
Naturellement vôtres
Yves